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Quelle orientation scolaire pour son enfant dyslexique ?
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Quelle orientation scolaire pour son enfant dyslexique ?
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Découvrez des options d'études adaptées pour les dyslexiques, valorisant leurs compétences et répondant à leurs besoins spécifiques d'apprentissage.
La question de l’orientation scolaire arrive très tôt dans le cursus d’un élève, d’autant plus s’il souffre de dyslexie ou d’autres troubles des apprentissages. Les difficultés rencontrées teintent la scolarité et les projections professionnelles d’appréhension. Le parcours d’un dyslexique se conjugue avec les adaptations pédagogiques, les suivis orthophoniques et différents aménagements. Il ne rime pourtant pas avec fatalité et renoncement. En répondant aux besoins de l’enfant et en valorisant ses compétences, les études pour un dys s’envisagent aussi sous l’angle du choix et du plaisir.
Il n’y a pas de schéma pédagogique idéal pour un porteur de troubles dys. Il existe des trajectoires variées et des voies différentes, une sorte d’itinéraire bis.
Tous les dyslexiques ne connaissent pas de difficulté en classe. Et ceux qui s’y heurtent la vivent de manière différente. Le point commun entre eux, c’est l’adaptation permanente aux situations. Ils doivent opérer des contournements stratégiques et utiliser des moyens de compensation. Certains trouvent suffisamment de ressources auprès de l’équipe éducative (les parents, les enseignants et les personnels médicaux ou paramédicaux comme l’orthophoniste ou le psychologue). Mais pour d’autres, les mesures d’aide doivent être plus importantes pour lire et écrire.
Quand la difficulté scolaire s’invite sur la route de l’élève, la souffrance et l’échec arrivent à grands pas. La démobilisation est proche, la fatigue s’installe avec parfois le renoncement. Poursuivre son cursus s’envisage alors sous l’angle de la résignation. L’étudiant dyslexique s’oriente dans une voie par dépit et non par choix. Les parents espèrent limiter les complications en visant des filières supposées plus faciles et accessibles à son trouble. L’équipe pédagogique pense faciliter la scolarité en orientant le collégien ou le lycéen dans des domaines adaptés de prime abord, mais éloignés de ses souhaits. Les premiers éléments à considérer chez l’enfant dys sont donc ses besoins spécifiques et ses envies.
Quand les compensations mises en place ne suffisent pas, la question de la longueur des études mérite d’être posée.
De nombreux métiers se préparent avec une formation courte ou en alternance. Allier théorie et pratique ne raccourcit pas forcément la scolarité, mais cela allège son déroulé. Ce peut être une solution pertinente pour les élèves qui combinent leur trouble dys avec un trouble de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDA/H). L’association de stages pratiques et de théorie remet du sens pour les étudiants qui ont perdu tout intérêt dans le système éducatif conventionnel.
Ces filières se trouvent aux classes palières d’orientation : en fin de collège, au lycée ou après le baccalauréat.
Choisir de rentrer rapidement dans la vie active ou s’orienter vers une filière professionnelle, ce n’est pas renoncer à ses ambitions. C’est choisir une direction qui répond au besoin de raccourcir un parcours institutionnel devenu douloureux et insatisfaisant. C’est peut-être aussi une façon de prendre un chemin de traverse avant de reprendre un apprentissage complémentaire ou universitaire.
Empêcher un enfant dys de suivre une voie dite classique est une erreur. Adapter la scolarité et mettre en place des stratégies de compensation n’empêchent pas de réussir. C’est un schéma d’apprentissage différent. L’accès aux études supérieures s’envisagera très probablement par le biais d’aménagements. Certains plans institutionnels fixent les aides appropriées. Ils peuvent accorder un temps supplémentaire aux examens, permettre un accompagnement de l’enfant dys avec une présence humaine ou l’usage d’un matériel spécifique. Toutes ces mesures de soutien complètent la prise en charge orthophonique, psychologique ou psychomotrice.
Dès la phase d’orientation de Parcoursup, les parents et l’adolescent dyslexique peuvent choisir de déclarer son ou ses troubles via une fiche dédiée. La famille et les professionnels de santé jugent de l’importance de cette information. Il ne s’agit pas de stigmatiser le futur étudiant, mais d’apporter des éléments pertinents pour l’examen du dossier. Dans chaque université française, un référent handicap est présent. Il organise les aménagements de scolarité nécessaires. Depuis la loi de 2005 pour l’égalité des droits et des chances, on observe une augmentation des étudiants dys dans l’enseignement supérieur. Ils étaient 10 000 en 2010 et 40 000 en 2022 (soit 2 % des effectifs). Certaines filières dites élitistes ou d’excellence ouvrent leurs portes aux personnes atteintes de troubles neurodéveloppementaux. C’est le cas notamment de Science Po. Cet institut permet une accessibilité de ses formations aux porteurs de troubles dys, de TDA/H, du spectre de l’autisme (TSA), de l’anorexie ou de la dépression. L’adaptation n’est plus du seul ressort des personnes dys. Elle devient une prise en compte collective et sociétale, ce que défend Poppins en développant une application médicale.
L’orientation s’envisage avant tout sous l’angle de la motivation, des centres d’intérêt et des aspirations de l’étudiant. Plus question de faire de croix sur ses rêves et ses aspirations, même pour un dyslexique.
Le choix des études pour un dyslexique est avant tout un positionnement. Est-ce que l’on abandonne certaines filières et des métiers parce qu’ils sont jugés trop durs ? Ou est-ce que l’on adapte le parcours en prenant en compte les besoins et les envies du futur étudiant dys ? Poppins a déjà choisi son camp : l’engagement vers la réussite.
Le Web fleurit de portraits de personnalités présentant des troubles des apprentissages. C’est une réalité dont il faut se saisir. Être dyslexique, dyspraxique, dysphasique, dyscalculique ou porteur de TDA/H, c’est aussi avoir des compétences intéressantes, pour ne pas dire extraordinaires !
Avoir un trouble neurodéveloppemental oblige l’élève dès son plus jeune âge à s’adapter, à contourner les obstacles et à dépasser ses blocages. Tout ne fonctionne pas tout le temps, il serait utopique de le croire. Néanmoins, les dys mènent la plupart de leurs actions en affrontant les écueils. Cela peut se traduire notamment par une vision globale et logique des situations, un développement de la mémoire orale, une pensée visuelle développée. Si cette tendance les rend fatigables, elle les rend aussi ingénieux. En classe comme au sein du monde du travail, penser « solution » plutôt que « problème » est un véritable atout.
Il est fréquent d’entendre les parents du Poppins Club parler de la sensibilité artistique de leur enfant. Ils parlent de leur appétence pour le dessin, la musique, le bricolage. Loin d’être anecdotique, la créativité est une compétence essentielle à l’école comme pour exercer leur futur métier. Elle mobilise également des aptitudes visuospatiales intéressantes (à nuancer pour les porteurs de dyspraxie).
Résoudre des problèmes et être créatif passent aussi par la communication. Être dyslexique facilite la relation avec l’autre parce qu’on a l’habitude de solliciter de l’aide, parce que le langage oral est plus simple à investir que l’écrit. La sociabilité, elle aussi, n’est pas un détail. Savoir travailler en groupe ou en équipe et savoir rendre accessible une information sont des qualités à valoriser.
Ça vous paraît fou et utopique ? C’est pourtant le parti pris de Justine Vilgrain qui a créé le tampon Certified Dyslexic pour améliorer la communication et la compréhension de la dyslexie et des autres troubles. Elle détourne le regard des difficultés et met l’accent sur l’intelligence et les compétences.
💡Vous voulez en savoir plus sur la trajectoire de Justine Vilgrain, son dynamisme et son inventivité ? Écoutez l’épisode 3 de la saison 2 du podcast D comme Dys.
Comme nous l’avons vu précédemment, choisir une voie professionnelle ou générale se décide en fonction des difficultés et des appétences de chacun. Il n’y a pas une liste de formations ou de métiers plus adaptée qu’une autre. Vous ne trouverez pas chez Poppins l’énumération des « 10 métiers possibles pour un dyslexique ». Parce que le premier point à considérer, c’est le bien-être de chaque élève et les possibilités qui lui sont offertes pour dépasser ses fragilités. Il faut comprendre ce qui manque et apporter les outils pertinents. Et même lorsque la dyslexie fait partie du champ du handicap, elle n’est pas synonyme d’incompétence.
L’entrée dans un cursus ou dans un secteur d’activité se fait par les centres d’intérêt en considérant les impacts possibles du trouble. Être correcteur ou correctrice quand le langage écrit est touché n’est peut-être pas le plus simple ni le plus adapté. Si le cœur du métier appuie sur la douleur et des points de faiblesse, il vaut mieux éviter cette voie. Mais dès qu’une stratégie de compensation peut être mise en place, les obstacles se lèvent. Ainsi, devenir journaliste tout en étant dys n’est pas un obstacle. Il faut simplement adapter sa pratique avec des outils de compensation à l’écriture et la lecture tels qu’un correcteur orthographique et une synthèse vocale.
Que faire si le projet de l’élève est trop difficile ? Il faut l’aider à définir les composantes qui l’attirent dans tel ou tel métier. Une fois qu’elles sont identifiées, une nouvelle recherche permettra de les retrouver dans un autre domaine. Un bilan avec un conseiller ou une conseillère d’orientation affinera les envies et le champ des possibles.
Le cursus d’un enfant dys ne se fera pas sans ajustement. Le dépistage de la famille et des enseignants, puis le diagnostic d’une orthophoniste sont essentiels pour l’accompagner au mieux. Katia Terriot, enseignante-chercheuse en psychologie au Conservatoire national des arts et métiers (Cnam), travaille sur l’orientation scolaire des enfants dys et à haut potentiel intellectuel (HPI). Elle souligne qu’il faut penser « l’accompagnement de ces élèves en termes d’adaptation. Lorsqu’un enfant a un trouble spécifique des apprentissages, l’Éducation nationale se doit de proposer des dispositifs adaptés ».
Le système éducatif prévoit différents axes pour adapter l’enseignement à destination des élèves dys. Chaque plan est réévalué régulièrement pour rester au plus près des besoins.
Les universités et les grandes écoles offrent d’autres adaptations, mais elles partagent le même but : l’accessibilité des études et la valorisation des compétences.
Tous les aménagements proposés à l’école n’ont de sens que si un ou des accompagnements extérieurs sont mis en place.
L’orthophonie est la spécialité qui rééduque la dyslexie. Un travail conjoint avec d’autres spécialistes est fréquent. Le psychologue aide à restaurer l’estime de soi, souvent impactée par les difficultés rencontrées. Un suivi en psychomotricité est intéressant en cas de troubles dys associés, telle la dyspraxie ou la dysgraphie. La médiation corporelle est intéressante pour compenser les blocages liés l’écriture.
Chez Poppins, nous sommes convaincus qu’une prise en charge globale dès le plus jeune âge impacte les réussites à venir. En stimulant l’acquisition de la lecture et de l’écriture par la musique, les stratégies de compensation sont plus efficientes. Consolider les bases et préserver le goût d’apprendre font partie du socle de l’éducation.
Informer les enseignants est primordial pour faire reconnaître les apports spécifiques aux troubles des apprentissages. Et permettre aux dys de mieux se connaître est également une priorité. Pour Katia Terriot, il n’y a pas d’orientation idéale. Ce qui est important, c’est que « chaque jeune, chaque enfant puisse s’épanouir dans une voie en fonction de ses centres d’intérêt et de ses valeurs ». Il faut « leur permettre de se diriger vers une voie épanouissante pour eux, quelle qu’elle soit. Il n’y a pas d’orientation prédéterminée en fonction du trouble ».
Choisir ses études pour un dyslexique suppose de comprendre son fonctionnement pour adopter les stratégies efficientes. Peu importe que le cursus effectué soit court ou long. Peu importe que la formation soit professionnelle, technologique ou générale. L’important est de préserver le sens de chaque parcours individuel. Identifier ses besoins et ses atouts et faire connaître la dyslexie sont essentiels. Les pratiques éducatives évoluent et les possibilités s’élargissent. Rendre accessibles les apprentissages et faciliter le suivi scolaire du primaire à l’orientation vers un métier, c’est l’un des enjeux de Poppins.
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Poppins aide les enfants dyslexiques dans leur apprentissage grâce à des jeux éducatifs intégrant la musique
Des jeux éducatifs qui remotivent votre enfant et rendent l'apprentissage amusant et efficace.
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Avec Catherine Grosmaitre PhD, Neuro-psychologue à l’Hôpital Necker-Enfants Malades
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Poppins s'appuie sur la science et met la musique au coeur de ses jeux, pour un entraînement amusant et efficace