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Mauvaises notes et dyslexie : mieux comprendre votre enfant
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Explorez des solutions concrètes pour ne plus voir s'associer les mauvaises notes à la dyslexie de votre enfant.
46 % des lycéens estiment qu’il y a trop d’évaluations et elles constituent une source majeure de stress. Mais qu’en est-il des plus jeunes, les écoliers et les collégiens ? Pour beaucoup d’entre eux, les contrôles et les bulletins scolaires sont un véritable casse-tête, souvent partagé par les parents. Lorsqu’un trouble des apprentissages, comme la dyslexie, entre en jeu, la pression peut devenir encore plus forte. L’association des mauvaises notes et de la dyslexie est fréquente : les parents s’inquiètent, les enfants se démotivent ou s’épuisent. Plutôt que de réagir sous l’effet de l’anxiété, nous vous proposons une autre approche : comprendre les causes pour accompagner votre enfant dys.
47 % des parents considèrent que les notes traduisent les efforts fournis par leur enfant. Et lorsque son bulletin scolaire ne répond pas aux attentes, il est parfois couvert de reproches. « Tu aurais pu t’appliquer ! », « Tu es sûr d’avoir appris ta leçon ? », « Tu peux faire mieux ! », etc. Aussi, nous vous proposons de troquer ces réactions, signe d’inquiétude, au profit de l’action.
Si votre enfant revient avec une copie décevante, vous avez deux approches possibles :
Inutile de vous dire quelle option nous retenons chez Poppins. Nous savons combien les élèves dyslexiques s’épuisent à fournir des efforts en classe.
Des résultats fragiles peuvent être liés à un format d’évaluation inadéquat : manque d’adaptation des supports visuels, temps insuffisant, etc. Les notes reflètent les difficultés et non les efforts. Par exemple, un 8/10 en dictée peut indiquer des progrès : moins de fautes sur les mots connus, copie plus rapide. Ces indicateurs méritent d’être valorisés pour encourager votre enfant.
Une approche bienveillante rassure. Échouer met en stress et altère l’estime de soi. Pour apprendre, chacun a besoin d’un cadre constructif avec des attentes proches de ses possibilités à l’instant T. C’est seulement à ces conditions qu’il peut engager sa motivation et progresser.
Comment aider un enfant dyslexique à progresser ? Voici quelques exemples pratiques :
Un enseignement réussi prend appui sur des compétences installées. La règle d’or : la demande ne doit être ni trop dure ni trop difficile. Pour le neuroscientifique Steve Masson, il y a un équilibre à respecter pour garantir le succès des apprentissages : 84 % de réussite pour 16 % d’erreur. Si ce ratio est trop déséquilibré, il n’y a plus de marge de progression possible.
Les troubles du langage fragilisent les mécanismes d’apprentissage et la consolidation des notions. En modifiant les approches pédagogiques et les attentes, vous mettez votre enfant en situation de pouvoir progresser et de renforcer ses bases.
Pour aider un jeune dyslexique à surmonter les difficultés scolaires, l’approche est personnalisée et collaborative avec :
Les aménagements mis en place correspondent à ses besoins spécifiques. La réponse apportée pour un élève ne sera pas pertinente pour un autre. Et plus encore, l’accompagnement évolue au fur et à mesure de sa scolarité. Il n’est pas figé dans le temps. Un bulletin scolaire fragile peut révéler la nécessité de revoir les soutiens en classe. Là encore, c’est l’action qui prime sur la réaction. Différents plans d’aide scolaires pour la dyslexie peuvent être déployés :
Planifiez régulièrement des réunions avec l’enseignant pour ajuster les aménagements et garantir la communication entre les différents professionnels. En identifiant les spécificités des troubles des apprentissages, vous avez un véritable pouvoir d’action sur la progression et la réussite de votre enfant.
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Maintenant que vous savez comment réagir face à des résultats fragiles, prenons le temps de mieux comprendre ces échecs répétés.
Les troubles du neurodéveloppement sont permanents. L’enfant nait et grandit avec. Comme ils touchent les apprentissages (la lecture, l’écriture, les mathématiques, la mémorisation, etc.), ils sont particulièrement visibles à l’école. L’acquisition des connaissances est plus lente. Alors, un jeune dyslexique a des difficultés pour :
La lecture est lente et laborieuse. Il se fatigue vite parce qu’il mobilise toute son attention sur des processus cognitifs qui ne sont pas totalement automatisés. Par exemple, un dyslexique va se concentrer sur le déchiffrage d’un énoncé de problème et non sur sa résolution. Par contre, si la consigne et la réponse sont données à l’oral, il sera plus à l’aise.
Notons également que d’autres troubles neurodéveloppementaux s’associent à la dyslexie, comme la dysorthographie, la dyspraxie ou le trouble de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDA/H). Chacun a ses caractéristiques et répond à des besoins différents.
Le système scolaire français est basé en grande partie sur l’écrit. Le contrôle des connaissances reste encore très académique : on lit, on écrit. Alors pour un élève dys, la tâche est tout de suite plus compliquée. Nous l’avons vu, les spécificités des troubles du neurodéveloppement impactent directement les apprentissages et leur mode de restitution. Les aménagements de la scolarité garantissent des réponses appropriées aux enfants en difficulté. Sans eux, ils sont mis en échec de manière répétée. L’Éducation nationale les considère comme des accompagnements de « droit commun » puisqu’ils répondent à la politique d’inclusivité et d’égalité des chances.
En pratique, tous les moments de vie de l’élève dys sont susceptibles d’être aménagés :
L’adaptation des pratiques d’évaluation est indispensable aux élèves dys. Par exemple, il n’est ni juste ni équitable de noter un jeune dyslexique et dysorthographique sur son orthographe. De la même façon, ne pas accorder de délai supplémentaire ou d’allègement de lecture ou d’écriture le pénalise. Il s’agit bien de mesurer leurs connaissances et non de sanctionner les spécificités des troubles. Sans quoi, le risque est d’abimer l’estime de soi et la confiance en soi.
Si vous êtes parent d’un enfant dys, vous avez très certainement remarqué que ses sentiments sont sont plus forts. Il perçoit les émotions et les sensations plus intensément. Les études scientifiques ne sont pas toutes d’accord sur l’explication à retenir. Les enfants dys sont-ils plus sensibles ? Ou est-ce leur parcours qui favorise cette hypersensibilité ? Quelle qu’en soit la raison, le constat est là. Et la répétition des échecs ou le stress de performance scolaire ne font qu’accentuer ce phénomène.
Accumuler les mauvaises notes quand on est dyslexique, c’est ajouter des difficultés au trouble avec une augmentation de l’anxiété. En plus de redoubler d’efforts pour réaliser le travail demandé, il est confronté à une appréciation injuste et sévère.
Différents pédagogues montrent que la notation est contre-productive et bloque les performances. Qu’elle soit sous forme de chiffres, de lettres ou de couleurs, les effets sont identiques :
Comment évaluer les élèves ? Il semblerait que seuls les commentaires constructifs et les évaluations formatives puissent soutenir la motivation et l’engagement.
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Avant que le système éducatif puisse revoir en profondeur les modalités d’évaluation, des actions simples peuvent faire la différence.
Vous êtes probablement déjà tombé sur un article qui met en avant des célébrités ayant des troubles dys. Nous n’en dresserons pas une liste ici, mais nous attirons votre attention : les personnes porteuses d’un trouble du neurodéveloppement sont pleines de ressources. Certes, les matières générales sont importantes. Mais elles ne résument pas les capacités de votre enfant. Avoir des aptitudes et des facilités en sport, en musique ou en dessin compte tout autant. Bien entendu, les compétences de base sont indispensables. Mais il n’est pas nécessaire d’être brillant en mathématiques ou en français pour réussir sa scolarité… et encore moins sa vie. Alors, portez votre attention sur les multiples talents de votre enfant au-delà des matières générales. Ses passions et ses activités extrascolaires ont un triple intérêt :
Il a besoin de nourrir son sentiment de compétence pour engager sa motivation. Tout comme il n’y a pas de petite réussite, il n’y a pas de petit talent.
Avant le diagnostic de dyslexie, il y a souvent une période d’incertitudes, marquée par des difficultés scolaires répétées et des échecs qui pèsent sur l’enfant et ses parents. Dans ce parcours du combattant, le doute s’installe : pourquoi les efforts ne portent-ils pas leurs fruits ? Chaque livret scolaire est attendu et analysé dans les moindres détails. Pourtant, il est essentiel de se rappeler que la dyslexie ne définit pas une personne. Sa progression, même lente ou différente, mérite d’être reconnue et célébrée.
Pour créer un climat de confiance dans la famille, il faut parfois changer de perspective. Plutôt que de se focaliser sur ce qui reste à accomplir, prenez le temps de valoriser chaque petite victoire. Qu’il s’agisse de l’orthographe de mots invariables, ou d’une lecture un peu plus rapide, tout progrès compte. Utilisez un vocabulaire positif et encourageant : remplacez « Tu aurais pu mieux faire » par « Je vois que tu ne confonds plus ces lettres, bravo ! ». Vous renforcez la confiance en soi de votre enfant et vous lui donnez envie de continuer à avancer, à son rythme.
Pour que les efforts de chacun portent leurs fruits, il est essentiel d’adopter une approche collaborative. Nous l’avons vu, chaque acteur est engagé dans le processus d’aide et de valorisation de l’enfant. La communication régulière avec l’école et les spécialistes, comme l’orthophoniste, est déterminante. Elle garantit l’application efficace des aménagements pédagogiques.
Les stratégies éducatives ne sont pas figées : elles doivent évoluer en fonction des progrès. Par exemple, lorsqu’un élève dyslexique n’a plus l’utilité du marquage syllabique pour lire, c’est une belle avancée. Les aides servent alors de nouveaux objectifs. Ces ajustements ne sont pas seulement pratiques. Ils montrent à l’enfant que ses progrès sont reconnus et que les adultes croient en sa capacité à réussir.
Les équipes éducatives ou les équipes de suivi de scolarisation (ESS) sont des moments clés pour faire le bilan des besoins ET des réussites. Mais tous les moments plus informels sont aussi importants. Des réunions régulières avec les professeurs contribuent au bon déroulement de la scolarité.
Pour sortir du cercle vicieux des mauvaises notes liées à une dyslexie, il est essentiel de changer de perspective. Plutôt que de les considérer comme un reflet des compétences de l’enfant, il faut les analyser comme des indicateurs de besoins non couverts. Une posture bienveillante et proactive crée un environnement où les efforts sont valorisés, les progrès reconnus et les difficultés mieux accompagnées. Les outils adaptés, la collaboration étroite entre la famille et l’école et les dispositifs d’aide jouent un rôle clé dans cette démarche. Ces solutions ne sont pas de simples formalités administratives. Elles offrent à l’enfant un cadre sécurisant qui encourage sa progression et son épanouissement.
5 années de recherche, maintenant disponibles.
La prise en charge rapide est essentielle pour les enfants ayant des troubles de l’apprentissage.
Vérifiez si Poppins convient pour votre enfant en répondant à quelques questions.
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Poppins aide les enfants dyslexiques dans leur apprentissage grâce à des jeux éducatifs intégrant la musique
Des jeux éducatifs qui remotivent votre enfant et rendent l'apprentissage amusant et efficace.
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Avec Catherine Grosmaitre PhD, Neuro-psychologue à l’Hôpital Necker-Enfants Malades
Poppins aide votre enfant à progresser pendant l'attente avec des jeux éducatifs interactifs.
Poppins s'appuie sur la science et met la musique au coeur de ses jeux, pour un entraînement amusant et efficace