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Que faire pour que son enfant dys garde le goût d'apprendre ?

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Que faire pour que son enfant dys garde le goût d'apprendre ?

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Que faire pour que son enfant dys garde le goût d'apprendre ?

Redonnez le plaisir d'apprendre à votre enfant dyslexique en valorisant ses compétences et en favorisant sa confiance.

Entretenir le goût d’apprendre de son enfant dyslexique

Apprendre, c’est quoi ? Étymologiquement, ce verbe vient d’appréhender, c’est-à-dire attraper, prendre et saisir par la pensée. Étudier suppose donc un engagement actif. Les neurosciences mettent en avant l’importance de la motivation pour entraîner un processus cognitif efficace. Et il suffit d’observer un petit enfant ou même un adolescent pour savoir que le désir est à la base des apprentissages. Que faire lorsque les difficultés liées à un trouble neurodéveloppemental ont émoussé ce plaisir de la découverte ? L’idéal est d’anticiper en préservant le goût d’apprendre de son enfant dyslexique. Et il est toujours possible de le raviver en valorisant ses compétences.

Préserver la confiance en soi, même avec un trouble des apprentissages

La confiance en soi, c’est la conviction de réussir une action. Elle concerne les capacités. L’estime de soi, c’est la conscience de sa valeur personnelle. Elle est en rapport avec l’image de soi. Les deux sont donc imbriquées. L’une comme l’autre sont essentielles pour consolider les connaissances. Elles passent par le sentiment d’efficacité et par l’autonomie.

Soigner la confiance en soi et l’estime de soi

Avoir une bonne estime de soi ne suppose pas des succès brillants et constants, il s’agit d’un processus d’équilibre. Les réussites confortent la démarche. Les échecs mettent en route une actualisation des connaissances et des compétences. Germain Duclos, psychopédagogue et orthopédagogue québécois, évoque une sorte de réajustement cognitif. Mais la dyslexie entraîne des difficultés répétées en lecture qui malmènent le sentiment de soi jusqu’à faire douter l’enfant de ses potentialités. Il se mésestime et perd confiance en son pouvoir de faire. Concrètement, cela se traduit par une déclinaison infinie des « je suis nul », « je ne sais pas lire », « je n’y arriverai jamais », etc.

Pour maintenir sa motivation, les enfants (et probablement les adultes aussi !) ont besoin d’un retour sur leurs réussites. Les neuroscientifiques, dont Steve Masson, insistent sur l’importance de la rétroaction positive dans l’enseignement. Elle stimule l’engagement cognitif et renforce les circuits neuronaux. Alors, ne vous en privez pas ! Chaque progrès est à souligner et à valoriser. Il n’y a pas de petite victoire. Votre enfant sait lire quelques mots de dictée en mobilisant les astuces de son orthophoniste ? Bravo ! Il ose demander de l’aide lorsqu’il se sent dans l’embarras ? Félicitez-le. La perception de son efficacité contribuera à construire son autonomie et renforcera ses actions. La motivation est la clé des apprentissages. Elle nourrit le sentiment de compétence et l’estime de soi.

Miser sur les ressources et les centres d’intérêt de l’enfant

L’acquisition des fondamentaux (la lecture, l’écriture et la numération) est essentielle dans un parcours scolaire. Et ce sont précisément ces disciplines que la dyslexie impacte. Mais — parce qu’il y a un mais — le potentiel d’un enfant est bien plus vaste. Sa créativité et sa curiosité sont des atouts, elles sont capitales dans son développement. Il y a les activités artistiques, le bricolage, le sport, les animaux… Ses centres d’intérêt sont à valoriser, ils participent à sa réussite et peuvent le motiver à apprendre. Ces compétences ne sont pas moins précieuses que la lecture et l’écriture.

Les passions sont une autre porte d’entrée dans l’enseignement. Non seulement elles lui font du bien et restaurent son estime de soi (« Je sais faire ! »), mais elles sont également un support d’apprentissage. Si votre enfant aime les animaux, utilisez des livres sur ce sujet. Son engagement dans la tâche sera facilité. En adaptant les consignes et en travaillant sur la dynamique d’apprentissage, le cerveau sera plus réceptif. La rétroaction positive valorise ses succès et nourrit un cercle vertueux. La réussite précède la motivation. Elle lui renvoie un sentiment de capacité et consolide son envie de faire, de tester, de s’entraîner. Encouragez votre enfant et misez sur ce qu’il réussit et aime faire au quotidien. Savoir dessiner, crapahuter, chanter ou danser est aussi gratifiant. Ses hobbys sont un véritable appui pour faciliter ses apprentissages scolaires.

Compenser pour aider son enfant dys à garder le goût d’apprendre

Accompagner un enfant dys passe par des aménagements dans sa scolarité pour ne pas perdre sa motivation, son intérêt et sa confiance. 

Adapter les méthodes de travail

La lecture et l’écriture sont les points noirs de la dyslexie. S’il n’y a pas de recette miracle ni de prise en charge magique, différentes astuces et techniques simples aideront à retrouver le plaisir des mots.

Lire un texte est coûteux pour un dys. Autorisez-le (et vous avec !) à parcourir d’autres supports, au format papier ou numérique, et d’autres thématiques. Les BD, la tablette, les mangas, les albums illustrés sont des ouvrages tout aussi intéressants. Des maisons d’édition proposent également des romans à la mise en page appropriée aux dyslexiques. Et si la tâche de déchiffrage reste trop ardue, les livres audios sont une entrée différente dans les textes. L’écoute stimule l’imagination de la même façon. La synthèse vocale est une autre voie d’accès aux écrits numérisés. Ces stratégies contournent les obstacles et rendent abordable ce qui ne l’était pas.

Lire ou écrire n’est pas la compétence travaillée ? Prenez un chemin de traverse ! La tâche est plus accessible, le résultat est amélioré et le processus de rétroaction positive s’enclenche. Lisez la consigne ou transformez-vous en scribe pour une dictée à l’adulte. Le passage à l’oral est une méthode simple qui répond aux besoins de l’enfant et aux activités scolaires. Retenir des mots de dictée ou le texte d’une leçon seront facilités sans passage par la copie. Restituer la compréhension d’une histoire à l’oral est une technique pertinente. Les jeux de société permettent de travailler autrement la numération, la représentation de l’espace, etc. La démarche ludique reste la meilleure alliée pour contourner les spécificités de la dyslexie. Jouer, c’est drôlement sérieux ! 

Améliorer l’apprentissage avec les outils numériques

L’interface des écrans est une autre piste à explorer et à utiliser en contrôlant le temps d’exposition. L’ordinateur est un outil pertinent qui a l’avantage d’offrir un feedback positif. De nombreux logiciels génèrent des activités ludiques sur P.C. ou tablette. C’est le cas de l’application médicale Poppins qui propose une réponse aux spécificités de la dyslexie. Elle facilite le retour d’information sur la performance de l’enfant et engage un réajustement immédiat. Le fonctionnement par palier assure de rester dans la zone proximale d’apprentissage, ni trop dure, ni trop simple. L’enseignement est personnalisé. Poppins favorise l’autonomie tout en surveillant le temps d’exposition aux écrans.

✅ Poppins est-il adapté pour votre enfant dys ? Faites le test et vérifiez si l’application répond à ses besoins.

D’autres moyens offrent un appui pédagogique comme la synthèse vocale. Elle prend le relais pour lire un texte ou une consigne numérisés. La dictée vocale propose, à l’inverse, d’écrire une ou plusieurs phrases prononcées face à une tablette ou un téléphone. Le correcteur orthographique complète les outils d’écriture pour compenser les difficultés de la dyslexie. Il signale les erreurs et suggère des rectifications. Les logiciels d’intelligence artificielle, comme le fameux ChatGPT, peuvent aider un adolescent dys à améliorer la syntaxe et à corriger ses phrases. Mais il n’est pas question de se ruer sur tous ces outils numériques sans accompagnement. Comment savoir quel appareil ou quelle application utiliser ? Tournez-vous vers un expert en troubles des apprentissages. Les orthophonistes, par exemple, réalisent des bilans numériques pour identifier les demandes du jeune pris en charge et lui proposent les réponses les plus pertinentes. 

Faire accompagner son enfant dys ou comment l’encourager dans ses apprentissages

Connaître son fonctionnement, ses points forts et ses faiblesses est primordial pour chaque enfant. Ça l’est plus encore pour un enfant qui rencontre des difficultés. Les professionnels des troubles neurodéveloppementaux apportent de précieuses ressources en matière d’accompagnement et de métacognition.

Dépister et accompagner la dyslexie : le rôle du professionnel de santé

Les professionnels de santé offrent un soutien précieux pour les familles. En premier lieu, le dépistage met des mots sur les obstacles rencontrés. Poser un diagnostic n’est que le début du suivi. La dyslexie est définie, expliquée et décorrélée de l’enfant : il est intelligent et porte simplement un handicap en lecture et en écriture. La prise en charge ciblera des mesures de compensation. À cette étape, les points d’appui du jeune dys sont valorisés et chaque réussite est pointée. Il retrouve le goût d’apprendre parce qu’il est accompagné dans ses difficultés comme dans ses succès. L’orthophoniste rééduque les troubles de l’écrit et de la parole et travaille aussi l’estime de soi. Parfois, un suivi psychologique est requis, il complète les soins orthophoniques ou psychomoteurs. Une prise en charge pluridisciplinaire améliore la connaissance du trouble et l’utilisation des outils de remédiation. Elle offre un soutien indispensable aux parents.

Communiquer et s’adapter : faire le lien entre l’école et la maison

À la maison, le sentiment d’efficacité est souvent préservé. L’enfant dyslexique évolue dans un quotidien dans lequel ses parents, comme lui, s’adaptent. En classe, il est soumis à ses difficultés et perd rapidement confiance en lui. L’enseignement scolaire est alors aménagé.

Pour aider un élève dys à garder son attention et sa motivation, il est indispensable de transmettre les éléments du suivi à l’équipe enseignante. Elle doit pouvoir identifier les spécificités de la dyslexie, connaître ses besoins et ses points forts. Les astuces et les outils utilisés au quotidien ou dans un cabinet médical ont leur place en classe. Le lien entre l’école et la maison est maintenu. Le plaisir de découvrir et d’étudier est restauré parce que l’élève sait comment compenser ses difficultés en mobilisant des aides appropriées. Préserver une communication avec l’école est indispensable et fait partie de l’accompagnement de votre enfant. La réunion d’une équipe éducative est l’occasion de définir les conditions d’une scolarisation adaptée. Le personnel éducatif y est présent ainsi que les professionnels de santé qui interviennent auprès de l’enfant. En concertation, le directeur de l’école ou le chef d’établissement consigne les aménagements. Trois plans d’appui à la scolarisation existent :

  • Le programme personnalisé de réussite éducative (PPRE) ;
  • Le plan d’accompagnement personnalisé (PAP) ;
  • Le projet personnalisé de scolarisation (PPS) avec une entrée dans le champ du handicap. 

Le travail conjoint entre l’orthophoniste, les partenaires médicaux et paramédicaux, la famille et l’école soutiendra les efforts de l’élève dyslexique.

Se concentrer uniquement sur les troubles des apprentissages peut faire oublier toutes les capacités et compétences d’un enfant dyslexique. En mettant l’accent sur la rétroaction positive, chaque réussite, même minime, et chaque progrès sont célébrés. La confiance en soi et la motivation sont renforcées. Les atouts des dys, comme leur créativité et leur curiosité, sont des ressources précieuses. La pédagogie doit s’adapter à la dyslexie et non l’inverse, en privilégiant des approches ludiques et des méthodes innovantes. L’accompagnement d’un professionnel, les outils numériques et les applications telles que Poppins offrent un appui important à l’éducation. Encouragé et rassuré, l’élève dyslexique garde le goût d’apprendre.

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