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Comment bien expliquer les troubles de l’apprentissage de mon enfant à votre entourage ?
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Comment bien expliquer les troubles de l’apprentissage de mon enfant à votre entourage ?
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Les troubles dys expliqués à l'entourage : sensibilisez vos proches avec une communication claire, pédagogique et empathique.
« Mal nommer un objet, c’est ajouter au malheur de ce monde », disait Camus. Cette citation pourrait s’appliquer aux troubles des apprentissages : mal définir les dysfonctionnements neurodéveloppementaux, c’est ajouter au malheur des dys. Parce que leur méconnaissance participe à l’incompréhension et véhicule des idées reçues, il est important de faire preuve de pédagogie autour de soi. Lorsque les troubles dys sont expliqués à l’entourage, les points de vue changent. Les proches sont sensibilisés sur les difficultés et ils sont en capacité de porter un regard positif sur les capacités de l’enfant dys.
Une lecture hésitante ou une lettre confondue et tout le monde parle de dyslexie. Un enfant qui bouge, court et interrompt l’adulte et l’hyperactivité (TDA/H) est pointée du doigt. Très souvent, les approches s’accompagnent de raccourcis et de conseils (plus ou moins) avisés. En tant que parent d’un enfant dys, la tentation est grande de justifier son comportement ou au contraire de se taire. Même si le Web regorge d’articles, d’infographies et de vidéos sur le sujet, osez partager votre expérience ! Elle rendra accessible la compréhension de la dyslexie, et les autres troubles dys, auprès de vos proches.
Chaque trouble neurodéveloppemental a des caractéristiques qui impactent un domaine particulier des apprentissages. Les comprendre permet d’identifier leurs manifestations et les sphères touchées. Tout n’est pas dyslexie… et la plupart des personnes ne le savent peut-être pas. Chacun d’eux concerne une fonction cognitive et des facultés différentes :
Une fois les troubles rattachés à leurs spécificités, décrivez-les et illustrez-les en donnant des éléments concrets :
Mettez-les en situation de comprendre comment le quotidien scolaire de votre enfant est impacté. Par exemple, des sites proposent sur le Web des simulateurs de lecture avec une dyslexie. Les troubles dys sont expliqués à l’entourage avec pédagogie et empathie. Vous ne trouverez peut-être pas d’illustration pour chacun, mais vous contribuerez à faire accepter leurs répercussions.
Une fois les spécificités des dys éclaircies, l’heure de la théorie arrive. Les raccourcis et autres idées reçues circulent allègrement dans la société : déconstruisez-les ! Non, les porteurs de troubles dys ne manquent ni de persévérance, ni de motivation. Non, ils ne vont pas se débarrasser de leurs difficultés à l’âge adulte. Et non, ce n’est pas grave… ni même contagieux ! Dites autour de vous qu’il ne s’agit pas d’une pathologie, mais de dysfonctionnements neurodéveloppementaux. En d’autres termes plus simples : chaque individu naît avec ses troubles et compose avec ces obstacles toute la vie. Des séances intenses de travail ne sont pas pertinentes. La règle absolue est d’accompagner l’enfant en privilégiant la qualité des activités et non la quantité. L’entraînement de lecture, par exemple, est efficace si des objectifs précis et simples sont définis chaque jour sur des temps courts.
Si vous êtes confronté à cette situation, c’est qu’un diagnostic a pu être posé par un professionnel de santé. Le dépistage fait suite au repérage à l’école et à la maison. La prise en charge accompagne votre enfant autant dans la rééducation de ses troubles que dans leur acceptation. Savoir comment il fonctionne, quels sont ses besoins et ses forces lui permettent de se protéger des a priori. Vous l’aidez à contrer les petites phrases assassines (« Applique-toi ! », « Concentre-toi et arrête de bouger ! »). Il connaît ses limites. Il comprend pourquoi il ne parvient pas à lire comme ses camarades, ses cousins ou ses cousines : il est rassuré sur ses capacités. Une des leçons à retenir par vos proches : le trouble ne définit pas l’enfant, il modifie son accès à certains domaines telles la lecture ou la numération.
Dans un monde idéal, une fois que les difficultés sont décrites, tout devient simple et fluide. Les troubles dys sont expliqués à l’entourage qui comprend leurs spécificités et leurs impacts. Mais la communication doit souvent prendre des chemins de traverse pour atteindre ses objectifs. Même chez les adultes, l’apprentissage passe par la répétition… La littérature de jeunesse et les livres de témoignages sont des supports intéressants (et précieux !) pour y parvenir.
Les rayons des bibliothèques et des librairies proposent de nombreux ouvrages sur ces sujets. Les albums illustrés ou les romans sont des occasions de les évoquer, sans entrer dans l’affect. On décrit la dyslexie, la dysphasie, l’attention dispersée… mais on ne parle pas directement de votre enfant. Les livres sont donc un média qui porte la discussion et traite les situations avec plus de facilité. Ces références existent pour les plus jeunes et les adolescents ainsi que pour les adultes. Pour ces derniers, notre préférence va sûrement vers les publications du Dr Michel Habib qui a participé à l’élaboration et aux études cliniques de l’application Poppins. Il y dresse un panorama complet des troubles dys.
En 2023, le gouvernement français a lancé une consultation citoyenne sur les troubles du neurodéveloppement (autisme, dys, TDA/H et trouble dissociatif de l’identité – TDI). Des travaux de recherche ont été effectués en collaboration avec des partenaires, dont la fédération française des troubles dys (FFDYS). Lorsque ces mesures de politique publique seront mises en place, elles faciliteront la compréhension des troubles et leurs répercussions sur le quotidien.
Si vous craignez de décourager votre cercle d’amis avec des ouvrages de spécialistes, les récits d’expérience sont une autre voie d’accès.
Qui mieux qu’un porteur de troubles dys peut expliquer à son environnement ce que son handicap génère chaque jour ? De nombreux parcours sont retracés dans les livres, les émissions de radio et de télé ou encore dans les podcasts. On y retrouve les récits scolaires de celles et ceux qui doivent composer avec leurs troubles. Des professionnels, comme les orthophonistes, y apportent aussi leur éclairage auprès des plus jeunes et des adultes. Dans le podcast D comme Dys, nous avons reçu Christopher Boyd, auteur de la bande dessinée Moi, dyslexique, publié chez Dunod. Christopher Boyd est multi-dys, il a décidé de mettre en mots et en dessins son vécu d’écoliers. « J’ai voulu faire une BD qui me ressemble et qui soit aussi universelle. » En s’inspirant de son histoire et au travers de la poésie, il montre ce que les dys vivent de l’intérieur.
« Les premières personnes que je visais pour la BD, c’étaient les enfants. Mais finalement, la plupart des personnes qui la lisent sont des parents d’enfants dys, qui ensuite la lisent avec leurs enfants. Après, le but était que les profs et les orthophonistes puissent la lire eux aussi. Ça les a beaucoup aidés. Au début, j’ai fait cette BD pour les autres, mais je la faisais un peu pour moi aussi. […] C’est vraiment après que j’ai compris qu’elle touchait énormément de gens de la famille des dys. » Christopher Boyd (D comme Dys, saison 2)
Les personnalités célèbres sont des ambassadeurs et des porteurs d’espoir pour aider les enfants et faire connaître leurs troubles.
Le poids des difficultés pour un élève porteur de troubles des apprentissages est lourd. Les attentes de l’école et de la famille entretiennent une pression permanente. La crainte de l’échec scolaire pèse sur l’élève et sur sa future vie d’adulte. L’avenir semble bouché et tout un chacun se résigne. Sauf que la petite comme la grande histoire regorgent de personnages inspirants.
Puiser dans les exemples de personnes publiques est une arme absolue pour expliquer les troubles des apprentissages à ses proches. Le Web regorge de noms d’acteurs, de chefs d’entreprises et même de scientifiques qui cumulent les troubles dys et la réussite. Le seul bémol est que ce catalogue pourrait minimiser les impacts de ces handicaps invisibles. Les modèles servent à garder confiance ou à faire un pied de nez aux pessimistes. Et parce que des exemples valent mieux que de longs discours, ne nous privons pas de citer quelques dys célèbres :
Les personnalités connues présentant des troubles spécifiques des apprentissages inspirent. Elles permettent à la famille de garder espoir et optimisme. Osez le crier haut et fort, tout n’est pas perdu quand on est dys !
L’enfant n’est pas son trouble. Son fonctionnement neuronal est différent et ne lui permet pas d’apprendre aussi facilement que ses camarades. Mais ses difficultés ne touchent pas tous les domaines. Certains élèves dys ne sont concernés que par la dyslexie. Leurs compétences en mathématiques ne sont pas impliquées. Et inversement, un élève ayant une dyscalculie peut être très à l’aise en lecture et en écriture.
Ce sont souvent les matières dites fondamentales (français et maths) qui retiennent toute l’attention, comme si elles concentraient toute la valeur et la réussite d’un individu. Elles sont essentielles, mais les talents sont multiples et variés. Il n’y a pas d’enseignement mineur. Lire, écrire et compter sont les bases de la scolarité. Mais, ils ne résument pas les seuls apprentissages scolaires. Les sciences, les arts, la musique, le sport sont tout autant importants.
La forte capacité d’adaptation des enfants dys les rend créatifs. Pour contourner les obstacles et compenser leurs difficultés, ils recourent à de nombreuses stratégies. On les décrit comme étant curieux, ingénieux et imaginatifs. En mettant en avant la diversité de leurs atouts, vous aidez vos proches à porter un autre regard sur les troubles dys.
Dans l’un des épisodes de la saison 3 du podcast D comme Dys, une maman de deux enfants multi-dys partage son témoignage. Elle raconte comment leurs activités les aident à trouver et à maintenir leur équilibre.
« Il faut trouver des domaines d’intérêt où ils peuvent performer, où ils se sentent comme les autres. Dans le sport, on se sent comme les autres. Tout dépend des enfants, pour certains, ça peut être la musique ou le dessin. […] Il faut mettre en avant leurs qualités au-delà de les pousser dans les apprentissages comme je l’ai fait au début. C’est indispensable, mais il faut savoir doser. Il faut chercher les domaines où ils peuvent exceller et avoir une reconnaissance. Il faut leur dire que l’apprentissage de l’orthographe, de la conjugaison, des mathématiques à l’école ne reflète pas qui ils sont ni leur intelligence. » Laëtitia, (D comme Dys, saison 3)
Les troubles des apprentissages ont une incidence dans le parcours de l’enfant. Les prendre en compte est nécessaire pour l’aider à compenser ses difficultés et à se projeter dans ses futures études. Néanmoins, son développement ne se borne pas aux apprentissages scolaires. Ses atouts et son épanouissement passent par d’autres voies tout aussi précieuses à explorer et à valoriser.
Pour faciliter le quotidien des enfants, les troubles dys sont expliqués à l’entourage avec pédagogie et empathie. Les craintes de chacun et les préjugés sont déconstruits en communiquant sur les spécificités des troubles et sur leurs besoins. Les livres et les témoignages simplifient leur compréhension. Les personnalités connues ajoutent une touche d’optimisme bienvenue, comme un ultime argument face aux plus sceptiques. Les dys ne sont pas leurs troubles. Ils sont bien plus. Ils possèdent de nombreuses capacités qui sont autant d’atouts à valoriser auprès de leurs proches.
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La prise en charge rapide est essentielle pour les enfants ayant des troubles de l’apprentissage.
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Poppins aide les enfants dyslexiques dans leur apprentissage grâce à des jeux éducatifs intégrant la musique
Des jeux éducatifs qui remotivent votre enfant et rendent l'apprentissage amusant et efficace.
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Avec Catherine Grosmaitre PhD, Neuro-psychologue à l’Hôpital Necker-Enfants Malades
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Poppins s'appuie sur la science et met la musique au coeur de ses jeux, pour un entraînement amusant et efficace